lundi 28 mars 2011

C'est rigolo, c'est frais!

Avez-vous vu The Switch?
Nous oui... ce soir, il a à peine 5 minutes.
Une mièvrerie à l'américaine... Loulou adore! Non là, point d'ironie, il adore vraiment les films à l'eau de rose. Vous savez ces films où la fille est belle, l'homme est beau, ils s'aiment mais ne se le disent pas, enfin ils n'osent pas jusqu'à ce qu'ils soient acculés et que l'un ou l'autre finit par cracher le morceau. Morceau assez indigeste vu que soit le personnage prend une baffe soit il est banni: "je ne veux plus jamais te voir". Sauf que 1 séquence plus tard, tout le monde se réconcilie et ils vécurent heureux. Ainsi que je l'ai fait remarquer à Loulou, nous n'avons point vu un sein dans ce film, un chaste baiser au bout d'1h38 et TADAM c'est fini. Bref sucre d'orge et cie, Loulou apprécie. Bon je suis certaine qu'il aurait autant apprécié un film de science fiction mais qui ne doit pas faire peur, parce que sinon il ne regarde pas. Oui Mesdames, Moi, Charlot, j'ai THE PERLE de mec qui kiffe les films à l'eau de rose! Comme il le dit si bien: "c'est rigolo, c'est frais".

Hier soir nous avons regardé: You will meet a tall dark stranger de Woody Allen. Ce qui est bien avec Woody c'est qu'entre le début et la fin d'un de ses films rien n'a changé. Les personnages sont toujours aussi névrosés ou dans le caca à la fin du film. MAIS on sait à quoi s'attendre c'est du Woody Allen un point c'est tout. Moi j'aime. Mais enfin je ne suis pas une référence, j'ai beaucoup aimé Le septième sceau d'Ingmar Bergman. Si ça peut vous rassurer, j'aime aussi beaucoup Le père Noël est une ordure. Loulou a apprécié le Woody... je crois.

Et puis avant-hier, nous avons regardé: KABOOM de Gregg Araki, et... comment vous dire?
10 minutes... je comprends rien.
13 minutes... ah quand même 1h26
15 minutes... mais ça va être ça tout le temps? En gros ça baise, ça se drogue, ça délire, ça baise, ça kidnappe, ça baise, ça parle de baise, ça complote, ça parle après la baise, ça meurt... Mais c'est quoi cette daube? On se renseigne sur le film, MINCE! ce film n'a que des critiques positives.
4 étoiles aux Cahiers du Cinéma : "Kaboom est une déflagration de 1 h 26. C'est une affirmation, pas un paradoxe. Déflagration visuelle, rythmique, comique, sexuelle absolument constante." Je n'ai pas ri une seule fois sauf lorsque je me suis imaginée le metteur en scène dans une camisole. Certes les Cahiers ne sont plus une référence pour moi depuis que j'ai laissé tomber mes études d'esthétique du cinéma, parce que vraiment être d'accord à 100% avec Godard lorsque celui-ci affirme qu'après lui le cinéma est mort, c'est plus que de la folie perverse. Qui a vu Histoires du Cinéma de Godard me comprendra peut-être.
Autre critique à 5 étoiles, celle de chronic'art.com : "L'emballement du réalisateur n'est pas si arbitraire, son délire est une ligne droite : au début, Smith se branle, et à la fin c'est le film qui a joui. On aura compris que cette extase est, largement, communicative." Je pense que le critique est du genre précoce si vous voyez ce que je veux dire.
Comme je n'ai trouvé personne qui disait vraiment du mal de ce film, je me dévoue pour faire une critique négative de Kaboom: Spectateurs passez votre chemin. Au-delà du délire surdimensionnel de l'oeuvre du réalisateur, rien n'est grandiose. Est-ce que faire la différence d'un point de vue esthétique peut générer l'admiration des réalisateurs frustrés, oups, je voulais dire, des critiques de films! Apparemment oui. N'allez pas voir ce film, aucun intérêt et le sujet - diffus - a déjà été abordé maintes fois et mieux!

Ah au fait un petit décodage à la portée de tout le monde pour faire une analyse de film, ainsi si vous êtes inspirés vous pourrez démarrer une carrière dans la critique. Tout n'est que:
- lié au sexe. Exemple: dans le dessin animé "coco le clown" celui -ci s'anime par la main du dessinateur qui lui fixe un fil electrique dans le dos avant de brancher le courant... la main de Dieu peut-être? Nan. Voyez-y de la sodomie grecque. Si si si je vous jure!
- lié à Dieu. En montage rapide: le ciel, la terre, les plantes, la pluie, les galets... oui c'est l'œuvre de Dieu.
- une mise en abîme (mise en scène du dispositif spectatoriel à l'intérieur d'un film). Exemple: dans un dessin animé en noir et blanc, le mur du salon de la maison est blanc (pas le choix mais bon!), autour de la fenêtre des rideaux (comme chez tout le monde), et un fauteuil vide (pour meubler la maison) et là nous avons donc une représentation de la salle de cinéma. le film interpelle le spectateur.. mais oui, mais oui.

Je vous laisser méditer là-dessus.

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